Le Muesberg
Le Muesberg, à l’origine un hôtel, est devenu un sanatorium, propriété de l’Assurance Maladie depuis 1903. Il s’est progressivement transformé en un centre médical dans les années soixante, puis il devenu un centre de rééducation fonctionnelle (CRF) en 1982.
Ce CRF, a migré en avril 2021, pour rejoindre le centre de Colmar au CDRS
(Centre Départemental de Repos et de Soins).
Nichée au cœur d’un vaste domaine forestier, et à proximité du vignoble Alsacien, la propriété du Muesberg est accessible par les grands axes autoroutiers et par la RD 83.
Toute proche, la ville de Ribeauvillé (5000 hab.) remplit pleinement les fonctions d’un centre attractif avec la présence de services publics, d’une importante offre en matière d’équipements collectifs, de commerces variés et d’une offre de grande qualité en matière d’hôtellerie et de restauration.
Le projet est orienté vers une résidence autonomie de 60 places : aidants – aidés, PA/PH accueil temporaire ou permanent
Après étude sur les différents bâtiments, une Résidence de 50 appartements (en grande majorité des F3) sera implantée sur le site. Cette résidence accueillera des familles ayant à charge au moins une personne dépendante.
Le village de répit du Muesberg sera composé d’une trentaine d’habitats (logements, chalets, roulottes, yourtes) permettant l’accueil de familles (2 à 6 personnes) et de groupes (8 à 30) : associations, établissements médico-sociaux, CE ….
Trois lieux identifiés :
Le droit au répit pour les aidants et le droit aux loisirs pour les personnes dépendantes doivent être une réalité, mais ce droit doit également tenir compte des capacités de chacun.
S’assurer que les adultes ou les enfants en situation de handicap soient acteurs de leurs loisirs.
Veiller au bien-être et à l’épanouissement des résidents, le confort des malades, le répit des aidants
Aider à l’adaptation sociale des malades et des aidants grâce à un panel d’activités adaptées.
Il s’agit de permettre aux Aidants comme aux Aidés de trouver des temps de pauses avec une écoute attentive et bienveillante :
L’art est utilisé sous ses différentes formes dessin, peinture, sculpture, poterie, mosaïque, etc. Cependant, la visée thérapeutique est plus importante que la visée artistique. Le but n’est donc pas de faire une œuvre d’art mais d’utiliser l’art, comme moyen d’expression de l’intériorité du participant. Il est donc important de laisser aller son imagination sans se focaliser sur le résultat : le travail artistique permet ainsi un travail sur la vie intérieure : émotions, pensées, intuition, imagination…
Le chant thérapeutique aide à libérer les tensions causées dans le corps par un évènement psychologiquement difficile à surmonter, comme une agression, une maladie longue ou un handicap. S’exprimer vocalement peut donc aider à accéder à une certaine forme de bien-être, mais aussi à libérer de la souffrance qui ne sait comment se dire. En effet, le corps est engagé dans la parole. Il existe un lien entre expression vocale et résonance corporelle, comme il existe un autre lien entre tensions musculaires et tensions psychiques.
Le groupe de parole (GP) est une « chambre de décompression » où les participants sont invités à déposer les situations qui les ont marqués. C’est en parlant que l’on arrive à prendre de la distance par rapport à une situation. C’est par des mots que l’on arrive à retrouver sa capacité d’analyse et que l’on prend conscience de l’ampleur de ce qui s’est passé, ou au contraire que l’événement perd soudain son intensité (effet baudruche). Cette parole n’est libératrice que parce qu’elle est partagée avec les autres membres du groupe.
L’intérêt du jardin thérapeutique repose sur la stimulation sensorielle des participants, en fonction de leur handicap ou leur pathologie, et le fait de “prendre soin du vivant”. Par exemple, le cycle des saisons soutient le travail sur la mémoire, si important pour les personnes souffrant de maladies neuro-dégénératives. La diversité des tâches permet de mobiliser différentes capacités physiques et de développer certaines qualités : créativité, endurance, précision, patience… Jardiner nous met en contact avec la nature grâce à nos 5 sens : vue, odorat et goût bien sûr, mais également l’ouïe et le toucher.
La cuisine est un fabuleux outil qui aide à se reconnecter à ses cinq sens. Certains accidents de la vie peuvent amener à perdre l’envie de faire la cuisine ou tout simplement le goût des aliments. La thérapie par la cuisine permet à des personnes fragiles ou malades d’améliorer leur bien-être et leur confort moral. Les bienfaits de la culinothérapie sont nombreux. Ainsi sur le plan cognitif, la mémoire, l’attention, la concentration et l’organisation sont stimulées. Sur le plan nutritionnel, la cuisine thérapeutique permet d’associer le besoin de s’alimenter à un plaisir intellectuel et sensitif. Enfin, sur le plan relationnel, le but est d’inciter au partage, à la collaboration et à l’échange tout au long de l’activité et de favoriser le sentiment d’appartenance à un groupe.
C’est un ensemble de soins esthétiques prodigués aux personnes fragilisées notamment par la maladie. C’est une pause douceur et de détente, des conseils de beauté, de confort qui rassurent, améliorent le moral ; tout cela aide à maintenir son identité et retrouver l’estime de soi. Salon de coiffure
L’APA s’adresse tout particulièrement aux personnes fragiles ou en situation de handicap et les personnes atteintes de maladies chroniques. Elle s’intègre principalement en prévention secondaire (pour agir au stade précoce d’une maladie) et tertiaire (pour agir sur les complications et les risques de récidive d’une maladie), étant destinée aux personnes qui, pour diverses raisons, ne sont pas en capacité de pratiquer une activité physique classique.
Pilate, gym douce, balnéothérapie, méditation de pleine conscience…
Équipement d’un nouveau genre dans le mode de la dépendance, nous utilisons les arbres et les déclivités du terrain naturel pour proposer un parcours dans les arbres à plat et avec des plateformes pour des activités. Accessible aux personnes valides (sans effort) et aux fauteuils.
Bien plus que simplement nourrir les résidents et leurs familles, il s’agit de créer un véritable pôle nutrition/santé et proposer un concept de cuisine qui « met un frein à la dénutrition des personnes âgées ». Ce procédé permet d’adapter tous les plats aux facultés d’alimentation de chacun, grâce à une présentation soignée, des textures adaptées (texturant unique), des apports mesurés et une saveur préservée. En résumé, développer un projet innovant permettant d’améliorer la qualité de vie et l’autonomie des seniors, des personnes handicapées et / ou de leurs aidants.
L’équithérapie est un soin psychique médiatisé par le cheval et dispensé à une personne dans ses dimensions psychiques et corporelles. La première notion qu’il importe de comprendre dans la définition de l’équithérapie, c’est la notion de soin psychique. Le soin psychique est le soin dont l’objet est la psyché : autrement dit un soin dont les effets portent sur les aspects psychologiques de la personne. C’est le soin des émotions, des relations, des sentiments, de l’intelligence, de la compréhension, de la volonté, des désirs, de la communication, du langage, des attitudes, des comportements.
C’est un endroit où sont élevés des animaux et/ou sont cultivés des végétaux à vocation vivrière et accueillant, des résidents et des visiteurs dans un but pédagogique.
Il permettra aux personnes aidantes/aidées de séjourner avec leur animal et de garder ainsi ce lien fort dont on sait qu’il participe au bien-être.
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